B.C POLMARD
47, rue du Général de Gaulle
55300 LACROIX-SUR-MEUSE
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Evènement du moment

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LE PRIX DE LA PASSION

Pour Christine Polmard, son métier de bouchère s’apparente à une réelle passion qu’elle nourrit depuis quarante-deux ans. C’est sans doute pour cette raison que la professionnelle dont le commerce est installé à Lacroix-sur-Meuse, a été contactée par la Confédération Française de la Boucherie-Charcuterie afin d’évoquer son parcours dans le cadre du prix de « La Bouchère de France 2014 ». Un concours sur le thème de « La vocation », dont les récompenses ont été » remises à Rennes fin avril 2014. Et une distinction que la meusienne a obtenu haut la main aux côtés de deux autres lauréates, l’une installée dans le Jura et la seconde dans le Rhône. « C’est un honneur, une véritable reconnaissance », se réjouit la récipiendaire qui, dès l’âge de 16 ans a choisi ce métier qu’elle affectionne, aux côtés de son époux, représentant aujourd’hui la cinquième génération d’une grande famille de bouchers-charcutiers.

Pas de chômage

« Avec mon mari, nous formons un formidable tandem », révèle cette mère de deux enfants qui, à 58 ans, s’oriente tranquillement vers une transmission et s’attelle à en faire « un projet familial ». En attendant, Christine Polmard, comme d’ailleurs Laurence Likar, présidente de la Fédération des bouchers-charcutiers-traiteurs de la Meuse dont l’enseigne est à Lérouville, participent à la semaine de la charcuterie artisanale qui se poursuit jusqu’au 9 juin. Avant de proposer une nouvelle animation « 24 heures chez mon artisan boucher, prévue les 13 et 14 juin. « Ces journées sont l’occasion pour tous les jeunes en recherche de vocation de découvrir le métier pour qui le mot chômage n’existe pas », assure Laurence Likar révélant que « depuis quelques années un regain d’intérêt avec un taux d’apprentissage en augmentation de 15% depuis 2013. Quant à Christine Polmard, elle aussi est convaincu que cette profession « riche en contacts humains », peut résolument « faire l’objet d’une belle orientation », chez les garçons comme chez les filles. Tout en prévenant : « Cette profession, c’est beaucoup d’énergie et beaucoup de temps. Mais c’est tellement enrichissant ! ».

Source : Martine Schoenstein - Est Républicain